Prologue et intimités PLMC
Par la galerie, jeudi 2 septembre 2010 à 10:26 :: Archives 2010 :: #22 :: rss
Exposition, édition, affichage urbain
Vernissage vendredi 11 septembre 2009 à 18h30 à la galerie
exposition du 12 septembre au 7 novembre 2009 à la galerie
Affichage urbain du 1er au 30 septembre 2009
(bd Pierre de Coubertin, place Carnot, avenue Marceau, avenue Colbert, rue Charleville, rond-point de la Croix-Joyeuse, pont Cizeau, avenue Pierre Bérégovoy)
Projections nocturnes sur la vitrine : mercredi, vendredi, samedi à partir de 20h
PL et MC sont deux artistes dont la pratique s’appuie sur différents supports : photographie, dessin, édition, vidéo... Les pièces produites prennent la forme de séries ou d’ensembles. Souvent elles présentent les fragments d’une histoire, comme les bribes d’une mémoire affective et parcellaire. La fragilité du souvenir, l’incertitude, la divergence des points de vue tissent le fil de ces propositions. La nature du récit n’est pas précisée et la narration n’est présente qu’à l’état d’indice. Les images déterminent un climat émotionnel, le spectateur est ainsi amené à cheminer au cœur d’une fiction dont il ne saura finalement rien de plus que ce qu’il aura lui-même construit.
Vernissage vendredi 11 septembre 2009 à 18h30 à la galerie
exposition du 12 septembre au 7 novembre 2009 à la galerie
Affichage urbain du 1er au 30 septembre 2009
(bd Pierre de Coubertin, place Carnot, avenue Marceau, avenue Colbert, rue Charleville, rond-point de la Croix-Joyeuse, pont Cizeau, avenue Pierre Bérégovoy)
Projections nocturnes sur la vitrine : mercredi, vendredi, samedi à partir de 20h
PL et MC sont deux artistes dont la pratique s’appuie sur différents supports : photographie, dessin, édition, vidéo... Les pièces produites prennent la forme de séries ou d’ensembles. Souvent elles présentent les fragments d’une histoire, comme les bribes d’une mémoire affective et parcellaire. La fragilité du souvenir, l’incertitude, la divergence des points de vue tissent le fil de ces propositions. La nature du récit n’est pas précisée et la narration n’est présente qu’à l’état d’indice. Les images déterminent un climat émotionnel, le spectateur est ainsi amené à cheminer au cœur d’une fiction dont il ne saura finalement rien de plus que ce qu’il aura lui-même construit.
Prologue & intimités est une exposition à plusieurs facettes et propose une lecture différente des œuvres de pl & mc à partir du contexte dans lequel elles sont présentées. Lorsqu'on entre à la galerie Arko, une citation de JL Godard et quelques romans posés sur une étagère invitent à circuler dans l'univers fictionnel des artistes. Le parti pris esthétique et la diversité des supports - photographies, estampes, boites et livres d'artistes - posent la question du pouvoir narratif de l’image et introduisent une réflexion sur les rapports entre réel et récit, entre intime et imaginaire. L'édition d'un journal, réalisé à l'occasion de l'exposition, est à la disposition de chacun. Cet objet reprend certains codes graphiques du roman ; il est à la fois simple dans son mode de diffusion et précieux dans sa conception et amorce la possibilité d'une propagation de l'image et d'une rencontre privilégiée avec son regardeur. Comme dans un jeu, les photographies reproduites dans ce journal, trouvent leur double, cette fois-ci au format affiche, dans l'espace public. Cette série d'images intitulée Prologue, ainsi déplacée dans un contexte saturé de messages publicitaires prend une dimension tout à fait singulière. Incursions aussi étranges que poétiques dans nos champs de visions, ces photographies au cadrage parfois proche d'une prise de vue cinématographique prennent des allures d'apparitions fantomatiques grâce notamment au traitement des lumières et des couleurs. "Une histoire de fantômes" c'est également à cela que renvoie la projection nocturne des Intimités sur la vitrine de la galerie. Des fenêtres d'appartements éclairés sont photographiées de nuit. Ces espaces habités ne laissent pourtant rien apparaître de ce qui se passe à l'intérieur, la lumière blanche contraste avec le noir profond de la nuit et suggère un climat presque inquiétant. Le dernier volet de cette exposition gigogne se présente à la librairie Le cyprès où les artistes insèrent dans quelques ouvrages choisis une série de fac-similés de photographies intitulée Les thés. Cette action, d'une durée de vie indéterminée, active des possibilités de rencontres impromptues entre un lecteur et un fac-similé et s'amuse de l'incertitude du devenir de ces petites images.
Affichage urbain de la série prologue, 2010 © plmc
Intimités, Projection nocturnes sur la vitrine, 2010 © plmc
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