Être avec
Par la galerie, jeudi 2 septembre 2010 à 10:44 :: Archives 2010 :: #25 :: rss
LES CONDITIONS SOCIALES DU STYLE
Philippe Zunino avec David Legrand, Isabelle Carlier, Marilyne Chutet, Laurent Grisel, Jean Bojko/Théâtréprouvette, Benjamin Thomas
Exposition su 16 janvier au 13 février 2010
Vernissage vendredi 15 janvier à 18h30 à la galerie
Performance de Bruno Marande à la scie musicale lors du vernissage: interprétation de la partition Les 7 stades de l'agonie de l'œuvre
Karl Marx © Philippe Zunino
L’exposition ÊTRE AVEC présente un ensemble important du travail de Philippe Zunino et dégage la cohérence et l’énergie d’une démarche qui met en abîme la folie d’une société agonisante et thanatocrate. Philippe Zunino perçoit, observe, dissèque et critique avec férocité notre monde contemporain, il affirme une position radicale à l’égard de l’art, de l’institution et de tous les discours qui structurent notre quotidien. C’est par le biais de l’outil multimédia et d’une esthétique qui emprunte aux codes communs d’une culture « populaire » - la télévision, les séries B, le film d’horreur, la caricature, le sadomasochisme, le burlesque - qu’il nous livre cette pensée en marche, traversée de références sociologiques, philosophiques, scientifiques etc. Zunino donne à voir l’insupportable et à entendre ce qu’il conviendrait de taire. Il travaille seul ou en collaboration faisant appel à plusieurs acteurs ou lecteurs. Citons notamment Marlyne Chutet dont on retrouve la voix « hors temps » dans diverses pièces. Dans les films qu’il réalise avec David Legrand, il rejoue la grande comédie du monde, invente ou réinterprète des personnages mi-hommes, mi-animaux, des héros mi fous, mi visionnaires, dans un style que l’on pourrait qualifier de « kitsch »; terme à considérer ici dans le sens d’une extravagance comique comme espace de réconciliation du profane et du sacré. Ses derniers films sont des documentaires fictions qui s’éloignent de la pure satire et s’attachent aux hommes, aux corps et au travail. D’une facture différente, ils posent à nouveau la question de la destination sociale de l’œuvre.
Philippe Zunino avec David Legrand, Isabelle Carlier, Marilyne Chutet, Laurent Grisel, Jean Bojko/Théâtréprouvette, Benjamin Thomas
Exposition su 16 janvier au 13 février 2010
Vernissage vendredi 15 janvier à 18h30 à la galerie
Performance de Bruno Marande à la scie musicale lors du vernissage: interprétation de la partition Les 7 stades de l'agonie de l'œuvre
Karl Marx © Philippe Zunino
L’exposition ÊTRE AVEC présente un ensemble important du travail de Philippe Zunino et dégage la cohérence et l’énergie d’une démarche qui met en abîme la folie d’une société agonisante et thanatocrate. Philippe Zunino perçoit, observe, dissèque et critique avec férocité notre monde contemporain, il affirme une position radicale à l’égard de l’art, de l’institution et de tous les discours qui structurent notre quotidien. C’est par le biais de l’outil multimédia et d’une esthétique qui emprunte aux codes communs d’une culture « populaire » - la télévision, les séries B, le film d’horreur, la caricature, le sadomasochisme, le burlesque - qu’il nous livre cette pensée en marche, traversée de références sociologiques, philosophiques, scientifiques etc. Zunino donne à voir l’insupportable et à entendre ce qu’il conviendrait de taire. Il travaille seul ou en collaboration faisant appel à plusieurs acteurs ou lecteurs. Citons notamment Marlyne Chutet dont on retrouve la voix « hors temps » dans diverses pièces. Dans les films qu’il réalise avec David Legrand, il rejoue la grande comédie du monde, invente ou réinterprète des personnages mi-hommes, mi-animaux, des héros mi fous, mi visionnaires, dans un style que l’on pourrait qualifier de « kitsch »; terme à considérer ici dans le sens d’une extravagance comique comme espace de réconciliation du profane et du sacré. Ses derniers films sont des documentaires fictions qui s’éloignent de la pure satire et s’attachent aux hommes, aux corps et au travail. D’une facture différente, ils posent à nouveau la question de la destination sociale de l’œuvre.
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