Une ville à l'oblique - Éric Madeleine
Par la galerie, jeudi 2 septembre 2010 à 11:12 :: Archives 2010 :: #31 :: rss
Vendredi 21 mai 2010 > 20h, Chapelle Sainte Marie, rue Saint Martin à Nevers
La pesée du plongeur myope
Éric Madeleine est né en 1968, il vit et travaille à Paris. Éric Madeleine se dit producteur de gestes, sculpteur de compétences, tailleur de coutumes. Après avoir développé le concept du corps objet (sous le nom de Made in Eric), connu par des actions spectaculaires comme la vente du corps de l’artiste dans les émissions de télé-achat ou sa location à diverses fins utiles, Éric Madeleine observe le corps social, les fonctions, les gestes et les comportements qui le révèle, l’ordre qui en résulte. Il en reprend des éléments significatifs, les recharge de sens actif en y injectant de l’inventivité et de l’imagination par des décalages, des transpositions, de l’humour et de la poésie. Incisif et léger à la fois, il ouvre les codes et les attitudes à l’alternance ; il décolle du réel pour en dégager une vision phénoménologique, souvent éthologique.
La pesée du plongeur myope
Éric Madeleine est né en 1968, il vit et travaille à Paris. Éric Madeleine se dit producteur de gestes, sculpteur de compétences, tailleur de coutumes. Après avoir développé le concept du corps objet (sous le nom de Made in Eric), connu par des actions spectaculaires comme la vente du corps de l’artiste dans les émissions de télé-achat ou sa location à diverses fins utiles, Éric Madeleine observe le corps social, les fonctions, les gestes et les comportements qui le révèle, l’ordre qui en résulte. Il en reprend des éléments significatifs, les recharge de sens actif en y injectant de l’inventivité et de l’imagination par des décalages, des transpositions, de l’humour et de la poésie. Incisif et léger à la fois, il ouvre les codes et les attitudes à l’alternance ; il décolle du réel pour en dégager une vision phénoménologique, souvent éthologique.
Il y a mille manières de parcourir une ville. Il suffit de décaler son regard et de suivre la pente. Une ville à l’oblique propose d’appréhender Nevers dans le mouvement. Se laisser glisser, pencher la tête, prendre le risque de la bascule... Les rendez-vous qui nous sont proposés explorent par le biais de l’action et de la performance les possibilités de faire surgir l’inattendu dans des espaces ordinaires. Point de départ à une réflexion, réservoir d’images propre à nourrir l’imaginaire ou simple terrain de jeu, Nevers devient l’endroit de tous les possibles, dépliant au rythme de ces rencontres une série de visions échappées du réel. C’est à l’écart absolu d’un Charles Fourier ou encore aux villes invisibles d’Italo Calvino que l’on pense en filigrane, et c’est à une certaine idée de l’utopie que se frotte ce programme, nous rappelant, d’une proposition à l’autre, que nous n’avons jamais fini de connaitre et de penser une ville.
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