Amélie Bertrand, Éléonore Cheneau, Valérie du Chéné, Sarah Duby, Chloé Dugit-Gros, Aurélie Godard, Charlie Jeffery, Martin Laborde, Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize, Colombe Marcasiano, Camila Oliveira Fairclough, Céline Vaché Olivieri, Emmanuel Van der Meulen.

Vernissage vendredi 23 septembre à 18h30 à la galerie
Exposition jusqu'au 26 novembre 2011


Aurélie Godard et Sarah Duby, Sans titre, table conçu par Aurélie Godard, installation réalisées par Sarah Duby

À gauche : À consulter sur place, fauteuil en métal conçu par Aurélie Godard. Rassemble des toiles de Éléonore Cheneau, Valérie du Chéné, Amélie Bertrand et Sarah Duby, Chloé Dugit - Gros, Aurélie Godard, Florentine et Alexandre Lamarche - Ovize, Colombe Marcasiano, Camila Oliveira Fairclough, Céline Vaché-Olivieri et Emmanuel Van der Meulen, photo : Sarah Duby
À droite : Céline Vaché Olivieri, Outburst, faïence émaillée réalisée dans les ateliers de la faïencerie Georges à Nevers


En réponse à une carte blanche que nous lui avons donnée, Aurélie Godard propose une série de sculptures / installations destinées à présenter les œuvres d'autres artistes.

À la croisée de la sculpture, du design d'intérieur et du dispositif scénographique, les constructions d'Aurélie Godard se saisissent ici de l'espace d'exposition, annulant, redoublant, modifiant ou rejouant certaines parties de l'architecture. Il s'agit pour elle de réaliser des outils de consultation mais aussi un système global de circulation et de dialogue entre les œuvres.
Particeps signifie en latin "prendre part à", "partager" et renvoie au verbe "participer" qui signifiait en moyen français "avoir des traits communs avec", "des similitudes, une parenté avec". Le choix des œuvres s'est effectué comme on construirait un puzzle, chaque pièce renvoyant à la suivante, se faisant écho ou partageant des points communs formels ou conceptuels.
Bien que les supports soient multiples – peintures, sculptures, vidéos, photographies, dessins, installations, modelages – on trouve chez cette jeune génération d'artistes des questionnements similaires liés à la pratique de la peinture ou de la sculpture, à l'usage de la couleur, à l'expérience de la matière ; et il y a quelque chose de véritablement jubilatoire dans leur manière de manipuler les formes et les couleurs, d'agencer, d'assembler, de construire ou de tester des rapprochements.
En même temps qu'elle met à jour des méthodes de fabrication et des syntaxes plastiques extrêmement singulières, cette exposition pourrait bien ressembler à un vaste nuancier de couleurs et à un grand répertoire de gestes. Un tout fortement rythmé comme ce tube fédérateur de "los Prisoneros" intitulée Pa Pa Pa, signature abrégée de l'exposition (http://www.youtube.com/watch?v=XQMT_XE6fJo).

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