Émilie Parendeau réalise une série de répliques des raquettes de ping-pong Fluxus. Les raquettes sont concaves ou convexes, molles, lourdes ou trouées... C’est dans le cadre de jeux olympiques fluxus, que George Maciunas avait conçu ces raquettes de ping-pong dans les années 60. Il s’agissait, à travers ces olympiades, d'interroger la pratique du sport, en proposant à l’usage une série de sports dont les accessoires ou les règles avaient été modifiés, rendant dès lors la notion de compétition caduque et transformant par là même le sport en un jeu. Ces raquettes destinées à l'usage des vacanciers, prendront place au côté des raquettes ordinaires au cours du mois de juillet à l’occasion d’une présentation publique des jeux olympiques fluxus et plus particulièrement de chacune de ces raquettes, sous la forme d’une « performance à caractère informatif ».
Fanny Torres propose un jeu d'équipe dont les règles principales sont l'autonomie et la cohésion. Au moyen d'un crayon géant dont la manipulation est nécessairement collective les participants prendront place sur un terrain de jeu littéraire, soit un large tableau noir placé à l'horizontal. L'écriture et le dessin se feront à hauteur d'homme, l'échauffement sera nécessaire.
En partant d'un gros plan sur les amusements inventifs et sérieux de l'enfance (documentation céline duval et Virginie Yassef), la programmation vidéo dérive et élargit notre acception du jeu en l'inscrivant dans une démarche plus énigmatique, qui relève du défi (Virginie Yassef & Julien Prévieux), une démarche téméraire et héroîque (Grégory Buchert) ou plus professionnelle et spectaculaire (Nicolas Tubery).
Le film de Ray Ashley & Morris Engel, le petit fugitif , vient compléter cette programmation avec une déambulation aussi jouissive que poignante sur l'immense plage new yorkaise de Coney Island au milieu des manèges et des attractions de la fête foraine.