Galerie Arko

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mardi 11 octobre 2011

IKHÉA@SERVICE N°24, Slowmo : "le ralentisseur"

JEUDI 13 OCTOBRE À 18H À LA MÉDIATHÈQUE JEAN JAURÈS (NEVERS)

IKHÉA©SERVICE N°24, Slowmo : « Le ralentisseur »
Mode d'emploi : agir avec une lenteur exagérée


Compte-rendu d’activations du service et rencontre avec Jean Baptiste Farkas



Dans le contexte de « Partitions », projet d’activation de protocoles initié par la galerie Arko (7 mai-13 juillet 2011), l'IKHÉA©SERVICE N°24 intitulé Slowmo a été mis en pratique, en marge de l’exposition.
Le jeudi 13 octobre à 18h à la Médiathèque Jean Jaurès, Arko organise une soirée durant laquelle les personnes ayant activé Slowmo rendront compte de leur expérience. Jean-Baptiste Farkas présentera son service et fournira des éclaircissements sur sa démarche. Une soirée qui, nous l’espérons, s’ouvrira sur de très nombreuses discussions !

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mercredi 14 septembre 2011

Particeps, particules, palissades

Amélie Bertrand, Éléonore Cheneau, Valérie du Chéné, Sarah Duby, Chloé Dugit-Gros, Aurélie Godard, Charlie Jeffery, Martin Laborde, Florentine et Alexandre Lamarche-Ovize, Colombe Marcasiano, Camila Oliveira Fairclough, Céline Vaché Olivieri, Emmanuel Van der Meulen.

Vernissage vendredi 23 septembre à 18h30 à la galerie
Exposition jusqu'au 26 novembre 2011


Aurélie Godard et Sarah Duby, Sans titre, table conçu par Aurélie Godard, installation réalisées par Sarah Duby

À gauche : À consulter sur place, fauteuil en métal conçu par Aurélie Godard. Rassemble des toiles de Éléonore Cheneau, Valérie du Chéné, Amélie Bertrand et Sarah Duby, Chloé Dugit - Gros, Aurélie Godard, Florentine et Alexandre Lamarche - Ovize, Colombe Marcasiano, Camila Oliveira Fairclough, Céline Vaché-Olivieri et Emmanuel Van der Meulen, photo : Sarah Duby
À droite : Céline Vaché Olivieri, Outburst, faïence émaillée réalisée dans les ateliers de la faïencerie Georges à Nevers


En réponse à une carte blanche que nous lui avons donnée, Aurélie Godard propose une série de sculptures / installations destinées à présenter les œuvres d'autres artistes.

À la croisée de la sculpture, du design d'intérieur et du dispositif scénographique, les constructions d'Aurélie Godard se saisissent ici de l'espace d'exposition, annulant, redoublant, modifiant ou rejouant certaines parties de l'architecture. Il s'agit pour elle de réaliser des outils de consultation mais aussi un système global de circulation et de dialogue entre les œuvres.
Particeps signifie en latin "prendre part à", "partager" et renvoie au verbe "participer" qui signifiait en moyen français "avoir des traits communs avec", "des similitudes, une parenté avec". Le choix des œuvres s'est effectué comme on construirait un puzzle, chaque pièce renvoyant à la suivante, se faisant écho ou partageant des points communs formels ou conceptuels.
Bien que les supports soient multiples – peintures, sculptures, vidéos, photographies, dessins, installations, modelages – on trouve chez cette jeune génération d'artistes des questionnements similaires liés à la pratique de la peinture ou de la sculpture, à l'usage de la couleur, à l'expérience de la matière ; et il y a quelque chose de véritablement jubilatoire dans leur manière de manipuler les formes et les couleurs, d'agencer, d'assembler, de construire ou de tester des rapprochements.
En même temps qu'elle met à jour des méthodes de fabrication et des syntaxes plastiques extrêmement singulières, cette exposition pourrait bien ressembler à un vaste nuancier de couleurs et à un grand répertoire de gestes. Un tout fortement rythmé comme ce tube fédérateur de "los Prisoneros" intitulée Pa Pa Pa, signature abrégée de l'exposition (http://www.youtube.com/watch?v=XQMT_XE6fJo).

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mardi 30 août 2011

Reprise de volée - Julien Crépieux

Exposition dans le cadre du Festival Partie(s) de campagne
Au Café des Arts à Ouroux en Morvan
Du 14 au 17 juillet 2011
Ouvert de 10h à 20h

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samedi 25 juin 2011

entr'acte(s) - Louise Hervé & Chloé Maillet

Une reconstitution et un souterrain
(René Clair en Amérique)

Projection et performance
Mercredi 29 juin 2011 à 19h, salle Bérégovoy, 3e étage du Palais Ducal (Nevers)
Une proposition de Stéphanie Cottin
coproduction galerie Arko / Acne dans le cadre des 20 ans de l'Acne


Vue de la performance, Louise Hervé et Chloé Maillet, Palais ducal, Nevers, 2011, photo : Beope

film projeté : Une reconstitution et un souterrain, Film s8mm transféré sur beta num, VOSTF, 19’, 2011

Souvent conférencières, parfois archéologues, conservatrices ou joueuses de tennis, Louise Hervé et Chloé Maillet endossent les costumes de plusieurs personnages à la fois. Interprètes et scénaristes-réalisatrices de leurs "performances didactiques" (sic) ces deux artistes usent d'une rhétorique bien huilée, ingénieuse, drôle et documentée qui se développe comme une pensée rhizomique, sautant les époques et les genres, avec pour seule préoccupation de nous captiver et de nous conduire sur des chemins de traverse, vers des auteurs et des oeuvres que le temps a oubliés, ou que les diktats culturels ont volontairement dénigrés. Amatrices de péplum, de films de cape et d'épée, des films de série B, tout autant que d'inventeurs délaissés; manipulatrices habiles du langage et de ses arcanes, elles font fi de la chronologie et des catégories établies et nous guident dans les souterrains, dans les réserves de notre mémoire collective pour reconstituer le fil libre d'une Histoire dépoussiérée, qui n'est pas autoritaire, mais pleine de surprises et de mystères.
Louise Hervé et Chloé Maillet sont les fondatrices de l'"I.I.I.I." (l'International Institute for Important Items)
videoclubparis.com

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vendredi 17 juin 2011

Pénélope s'interroge quant à l'engagement Ou, ou bien... ou bien. / Performance de Fanny Torres

Vendredi 17 juin à 20h à la galerie

Performance dans le cadre de l'exposition Partitions présentée à la galerie jusqu'au 13 juillet 2011

Pénélope s’interroge quant à l’engagement ou, Ou bien… ou bien est une pièce performative dont la partition sera énoncée par l'artiste et appuyée par un chœur. Il s'agit pour Fanny Torres de prétendre à la création du mythe de l'amour.


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mercredi 27 avril 2011

PARTITIONS

George Brecht, Hugo Brégeau, John Cage, Giuseppe Chiari, Henri Chopin, Philippe Corner, Patrice Carré, Peter Downsbrough, Yvan Étienne, Jean-Baptiste Farkas, Robert Filliou, Ian Hamilton Finlay, John Furnival, Jérôme Giller, John Giorno, Dick Higgins, Alison Knowles, Tellervo Kalleinen & Oliver Kochta-Kalleinen, Charles Lopez, Christian Marclay, Maurizio Nanucci, Émilie Parendeau, Éliane Radigue, Fanny Torres, Benjamin Triouleyre, Ben Vautier, Gill Wolman, Robert Watts.

Vernissage samedi 7 mai à partir de 17h30 à la galerie
Exposition jusqu'au 13 juillet 2011



Christian Marclay, Record without a cover, réedition du 33 tour paru en 1985, collection privée
Emilie Parendeau, A LOUER # 5, Claude Rutault, d/m 1 bis, tableau à l'unité, 1996


Robert Watts, Hospital Event, 1963, collection privée, photo : Beope
Georges Brecht, Water Yam, crée en 1962, réedition de 1983, collection privée, photo : Beope


Yvan Etienne,h/ashes vs princeton, coproduction Arko / Frac Franche comté, 2011

Partitions présente une sélection d’œuvres, que l’on peut considérer comme des pièces à suivre ou à jouer, des systèmes ouverts où la règle du jeu intègre souvent l’arbitraire, l’aléatoire ou l’interprétation libre.

Ce que nous nommons ici "Partitions" peut être une partition au sens strict du terme mais aussi un énoncé, une instruction, un mode d’emploi… Ce sont des formes de notation destinées à être lues, décodées, interprétées. Elles sont traversées par les questions de transmission, mais aussi de traduction ou de transposition d’un langage à un autre et concentrent en elles-mêmes des éléments en attente de multiples possibilités d’application.
Prenant leur source dans les années 70 avec notamment les artistes issus du mouvement Fluxus, les œuvres choisies proposent un art à deux phases (un programme et sa réalisation) où ce que nous voyons est aussi important que ce que nous imaginons, où ce que nous vivons est aussi crucial que ce que nous contemplons.
Réunir en un minimum de matière un maximum de vitalité, c’est ainsi que George Brecht concevait ses « Events » en inscrivant ses « petits événements à réaliser » sur de simples cartes rassemblées dans une boîte. Et c'est bien comme cela que nous concevons cette exposition : présenter des œuvres contenant un potentiel d'activation fort et jouer avec leurs potentialités.
Certaines pièces seront donc activées ou activables, parfois par le public lui-même, le jeu, l’expérimentation et le hasard se trouvant au cœur même des propositions des artistes.

Le soir du vernissage

18 h : Concert de Formanex (Julien Ottavi, Emmanuel Leduc et Anthony Taillard)
Interprétation de «Treatise», une partition graphique de Cornelius Cardew.
Dans le cadre du festival «Les Échos du Charbon»
Une coproduction Café Charbon / galerie Arko

20 h : Activation de Dériviation (jeu urbain à l'usage du piéton) par Jérôme Giller

Pendant toute la durée de l'exposition

IKHÉA©SERVICE N°24 / Slowmo
sera mis en application.

La règle du jeu Dériviation (jeu urbain à l’usage du piéton) de Jérôme Giller, sera affichée dans l’espace public et activable à tout moment.

Vendredi 17 juin 20h à la galerie

Pénélope s’interroge quant à l’engagement ou, Ou bien… ou bien
Performance de Fanny Torres
En résonnance avec l’exposition, Fanny Torres réalise un atelier d’action au Collège Adam Billaut à Nevers.
Une proposition du Parc Saint Léger - Hors les murs / Vernissage lundi 30 mai à 18h au collège

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mercredi 23 mars 2011

ENTR'ACTE(S) — Isabelle Cornaro

Projection le samedi 02 avril à 19h00 à la galerie
Une proposition de Stéphanie Cottin (vidéoclubparis)
Co-production galerie Arko / Acne, dans le cadre des 20 ans de l'Acne


Isabelle Cornaro, Premier Rêve d' Oskar Fischinger, 2008

Films projetés :
Vanité à vif, 2000
Songs of Opposite, 2008
Premier Rêve d'Oskar Fischinger, 2008
Floues et colorés, 2010
De l'argent filmé de profil et de trois quart, 2010
Film-lampe, 2010
Figures, 2011


Avec le cinéma nous avons gagné une invitation supplémentaire à conquérir, à parcourir de nouveaux espaces imaginaires qui nous semblent "naturels".
Plus encore qu'avec la perspective classique qui construit les paysages de Nicolas Poussin et grâce à laquelle notre regard pénètre le tableau, la profondeur de champ des images du cinématographe nous aspire dans sa réalité fabriquée, et nous avons du coup l'illusion de l'habiter, la volonté de nous l'approprier.
Isabelle Cornaro dans tous ses films démonte les ressorts internes, le langage et les signes de cet instrument de la culture de masse.
Le cinéma est originellement un tableau, une photographie en mouvement. Le cinéma est une impression de mouvement, une illusion d'optique pleine d'effets de lumière et de couleur. Le cinéma est une histoire de cadrage et de montage, tous deux éminemment subjectifs voire idéologiques. Chacune des oeuvres filmiques d'Isabelle Cornaro démontre cette mécanique de précision, cette mécanique déformante qui abuse le spectateur sur sa nature réelle, qui illuminé par la clarté, l'évidence de ces images les adopte.
Qu'elle utilise des choses usuelles, des éléments décoratifs, qu'elle conceptualise des architectures ou qu'elle compose un film, ce qui intéresse l'artiste "c'est ce qu'on projette dans ce qu'on regarde, symboliquement, émotionnellement, affectivement"*. C'est la fétichisation à l'oeuvre dans tout regard qui la transforme en lectrice attentive des codes historiques de représentation. Et le médium filmique est à la fois outil de fétichisation par excellence et objet de fétichisation. L'omniprésence, la permanence autoritaire de ces images mentales en mouvement, de ces images "réelles" participent de leur fétichisation. Le cinéma enferme presque toute notre imagination, il est notre monde.
* Isabelle Cornaro, entretien avec Vallia Athanassopoulos

Isabelle Cornaro est née en 1974; elle vit et travaille à Paris. Elle est représentée par la galerie Balice Hertling à Paris et à New-York. Lauréate du prix Ricard 2010 Isabelle Cornaro fait partie de ces artistes français émergents qui ont une actualité internationale importante. Sa première exposition personnelle a eu lieu au Kunstverein de Düsseldorf en 2009, son travail a été très remarqué lors de la Frieze Art Fair 2009, elle vient de participer à une exposition au Sculpture Center de New-York, prépare une exposition à Turin à la Fondation Sandretto pour le printemps et en 2012 aura une grande exposition personnelle au Magasin de Grenoble.

À venir :
30 juin 2011 — Louise Hervé & Chloé Maillet (performance)

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lundi 10 janvier 2011

Double mixte 1 - Electroshield projet / réplique


Benoît-Marie Moriceau et BAT éditions

Dans le cadre du projet Double Mixte
Une proposition de Thierry Chancogne
Coproduction galerie Arko / Parc Saint Léger—Hors les murs

22 janvier — 18 mars 2011
Vernissage samedi 22 janvier à 18h à la galerie Arko suivi de la Double Mixte Party, au Café Charbon dès 20h30



Double Mixte est un projet d’exposition(s) de graphisme proposé par Thierry Chancogne dont le principe est d’inviter un graphiste à travailler avec un tiers qu’il choisit pour construire l’exposition. La première édition, Electroshield, projet / réplique, présente les productions nées de l’invitation de BAT éditions à l’artiste Benoît-Marie Moriceau.
En 2008, Benoît-Marie Moriceau réalise la première occurrence de sa pièce Electroshield, ensemble de sacs de sable recouverts d’une peinture noire qui entrave la propagation des radiations électromagnétiques. Comme pour nombre de ses pièces, cette œuvre se base sur une phase de recherche de documents icono­graphiques. Ainsi Benoît-Marie Moriceau a-t-il constitué une archive de plusieurs cent­aines de clichés documentant les diffé­rentes utilisations de ces sacs de sable : de la protection des bâtiments patrimoniaux en temps de guerre à la construction d’abris de défense en passant par les travaux d’endiguement lors de catastrophes naturelles.
Réactivée à l’occasion de plusieurs expositions et alors adaptée à l’architecture de chaque nouveau lieu de monstration, la pièce occulte massivement une vitrine, un pan de mur, ou s’impose comme un volume monolithique. Cependant, il ne s’agit pas ici d’en produire une nouvelle occurrence, mais de chercher à faire vivre la pièce à travers ses documents.
Se présentant sous la forme d’un stock de plaques de verre entreposées sur un pupitre de vitrier, Electroshield, projet / réplique rejoue la variabilité d’adaptation de la pièce originale en lui appliquant des problématiques propres à l’iconographie et à la découverte des clichés. La superposition des vitres sur lesquelles apparaissent les images correspond à la stratification temporelle de la recherche et le dispositif de visualisation renvoie à une potentielle dangerosité et à un usage transitoire.


Benoît-Marie Moriceau questionne par son travail la spécificité du site au regard de l’histoire de l’installation à travers diverses interventions qui s’étendent souvent au delà des limites de l’espace d’exposition. Cherchant tout à la fois à perturber et à révéler le lieu qu’il investit, ces projets invitent à expérimenter un espace ou une situation.

BAT (Books, Art & Texts) est une structure d’édition regroupant des historiens de l’art, des critiques et des graphistes. Ses publications concernent l’art et à la culture artistique du XXe et du XXIe siècle tout en résultant d’une réflexion sur les formes et les moyens possibles de l’édition à l’heure actuelle.

Thierry Chancogne est professeur à l’École Supérieure d’Arts Appliqués de Bourgogne et à l’École Nationale des Beaux-Arts de Lyon.

La Double Mixte Party est une grande fête placée sous l’égide de l’expérimentation, de la création visuelle et sonore à base de sets DJ, lives electro et VJ’s (Vidéo Jockey), elle est produite par le Café Charbon.

Remerciements à l’entreprise Miroglace pour sa précieuse collaboration.

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Build with Dotclear
Design Muriel Issard & François Havegeer
(merci à Manu Zenn pour son aide précieuse)